Los Angeles est une ville-monstre que le passant, le poète ou le critique, chacun à sa manière et en son temps, essaie d’apprivoiser. Qu’elles soient poétiques, théoriques ou idéologiques, les différentes stratégies interprétatives, qui ont tenté d’encercler, de délimiter voire de venir à bout de la bête urbaine semblent toutes avoir échoué autant qu’elles ont réussi.
Dans une nouvelle enquête, je déclare Los Angeles : ville proustienne. Pour Marcel Proust, une ville n’est pas une ville, c’est un être qui possède une personnalité à la fois sociale et poétique.